Flagellés intestinaux : Giardia duodenalis 


I. Introduction :


La giardiose humaine est la parasitose intestinale la plus répandue dans le monde. Elle est due à un protozoaire flagellé, Giardia duodenalis (ou Giardia intestinalis, anciennement Giardia lamblia). Son habitat est la partie supérieure de l’intestin grêle. C’est une des étiologies parasitaires du syndrome de malabsorption intestinale.

  1. Description de la forme végétative :                     

   
  • de face il ressemble à un cerf volant
  • de profil à une coupe creuse ou une cuillére 
  • possède 2 noyaux volumineux 
  • taille : 12 à 20 um

      2.  description du kyste :


  • taille: 12 à 15 um
  • Noyau :  1 pour le kyste jeune, 4 noyaux pour le kyste mature 
  • les kystes restent infectieux dans l’eau douce pendant 2 semaines à 25°C et 11 semaines à 4°C; dans les selles de 1 à 4 semaines

II. Le cycle évolutif :

   

  • la contamination se fait par ingestion d'aliments souillés par des kystes de Giardia duodenalis
  • la paroi desq kystes est lysée dans l'estomac et la forme végètative est retrouvée dans le duodénum
  • ces formes végètatives se multiplient activement et colonisent le duodénum et la partie supérieure du grêle
  • elles s'enkystent dans le tube digestif sous l'action des sels biliaires
  • les kystes infectants sont éliminés dans les celles 

III. Etude clinique :


La giardiose entraîne des signes digestifs, mais le portage asymptomatique est fréquent. L’incubation est de 3 à 20 jours, 7 j en moyenne. Les principaux signes sont :

 - une diarrhée, aqueuse au début,
 - un syndrome douloureux abdominal, témoin d’une duodénite parasitaire,
 - des troubles digestifs, en particulier des nausées,
 - un syndrome de malabsorption intestinale


IV. Diagnostic biologique :



1. Recherche microscopique : 

- examen parasitologique des selles, à répéter 3 fois et à plusieurs jours d’intervalle, car périodes muettes d’émission (kystes à l’examen direct ou après concentration : MIF, Ritchie, Bailenger), 

- examen du liquide duodénal prélevé par Entérotest, ou aspiré au cours d’une endoscopie digestive (trophozoïtes), 

- biopsies duodénales par endoscopies (trophozoïtes dans la lumière intestinale).

2. Tests de diagnostic rapide, sur bandelette mettant en évidence des antigènes de Giardia duodenalis dans les selles (sensibilité 96,2%, spécificité ; 97,7% pour test Giardia strip). Il n'y a pas de réaction croisée avec les autres pathogènes fécaux, y compris Cryptosporidium spp. Il s'agit d'un test de dépistage pour les infections en phase aiguë. 

3.Utilisation des anticorps monoclonaux pour la détection des parasites par immunofluorescence ou détection des coproantigènes par immunofixation ou ELISA 

4. Diagnostic sérologique : dosage des IgG sériques par ELISA, dont l’intérêt est l’étude épidémiologique. 




                                                                                                                       

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Documentation :

_ Giardiose et Syndrome de malabsorption intestinale. Actualités 2013 Professeur Pierre Aubry
_ Manuelle parasitologie ( fiche pratique ), Pr. Jacques le Bras




Croissance bactérienne

1 - Culture des bactéries :


Pour cultiver les bactéries, on utilise des milieux qui peuvent être liquides (bouillons) ou solides. 

En milieux liquide les bactéries se dispersent librement et leur multiplication se traduit par un trouble, le plus souvent homogène.

Sur un milieux solide, les bactéries se déposent à la surface.

Lorsque la quantité de bactéries est faible, chaque bactérie va pouvoir se multiplier sur place jusqu’à former une colonie : un amas de bactéries visible à l’œil nuSi la densité bactérienne est trop élevée dans l’échantillon ensemencé, les colonies sont confluents et forment une nappe.

Intérêts des milieux solides :

  • L’emploi de milieux solides permet le dénombrement des bactéries viables dans un échantillon. Il suffit en effet pour cela d’étaler sur des milieux solides un volume connu de différentes dilutions de l’échantillon et de compter les colonies obtenues "dénombrement des unités formant colonie" avec la dilution adéquate. (Méthode utilisé entre autre en bactériologie alimentaire).
  • Les milieux solides permettent également d’apprécier la morphologie des colonies qui peut varier selon les espèces bactériennes.

2 – Cinétique de la croissance bactérienne :


Elle s’étudie en milieu liquide, soit par turbédimétrie, soit par dénombrement des unités formant colonie (comme décrit précédemment). Après une phase de latence, les bactéries se multiplient de manière exponentielle. 


Le Thymus

I Généralités:


Le thymus est l'organe lymphoïde situé derrière le sternum, devant la trachée, et dont le volume diminue après la deuxième année de la vie.
Les organes lymphoïdes sont constitués de tissu responsable des défenses immunitaires chez l’homme.
  • Couche périphérique d'origine ectoblastique,
  • Zone médullaire ou centrale d'origine endoblastique,
  • Cellules mésenchymateuses constituant la charpente conjonctive.


II  La structure du thymus


A.   Aspect macroscopique :


Chaque lobe représente l'unité anatomique et est entrouvre par une capsule conjonctivo-vasculaire. Cette dernière envoie, à l'intérieur du lobe, des travées qui délimitent des lobules ;Le lobule réalise l'unité histologique du thymus et offre à décrire :
        ·         Une région périphérique : la corticale, d'aspect dense et très colore ;
·         Une région centrale : la médullaire, plus claire
·         Les corpuscules de Hassall ne sont présents que dans la médullaire du thymus et sont composés d'enroulements de cellules épithéliales tassées les unes contre les autres correspondant à des résidus fortement kératinisés de cellules épithéliales médullaires dégénérées.

B.   Aspect microscopique :


1. Zone corticale :
La corticale est faite par un entassement des lymphocytes au sein d'une trame de cellules épithéliales, elle contient également des macrophages.

 2. Zone médullaire :
La médullaire constitue le centre du lobule thymique, faite par un stroma épithélial d'origine entoblastique.
Elle parait plus claire et plus lâche que la corticale du fait qu'elle est moins riche en lymphocytes. Contient de nombreux cellules dendritiques (origine Moelle Osseuse) et macrophages.
Elle est caractérisée par la présence de formations appelées : Les corpuscules de Hassall qui sont des formations arrondies ou ovalaires de 20 à l00µm en bulbe d'oignon.

III Fonctions du thymus : 

Maturation des lymphocytes qui deviennent capables de reconnaître les peptides du soi (antigènes endogènes) : 2% des lymphocytes deviennent les lymphocytes T compétents (sélection positive).

Élimination des lymphocytes qui pourraient reconnaître les antigènes de l’organisme sont éliminés : 98% des lymphocytes meurent par apoptose.

Synthèse de facteurs assurant la régulation de la maturation des lymphocytes :

·         Thymuline permet aux lymphocytes immatures d’exprimer leur récepteur de surface
·         Facteur humoral thymique agit sur la prolifération des lymphocytes T CD8
                  ·         Thymopoiétine favorise la différenciation des lymphocytes T
 
Thymocytes ou lymphocytes thymiques 
Les lymphoblastes et les prolymphocytes provenant de la moelle osseuse arrivent du sang au niveau du cortex grâce à un peptide chimiotactique (thymotaxine) secrété par les cellules réticulo épithéliales sous corticales.

Plusieurs étapes dans la maturation et la prolifération des lymphocytes : 
                                                                                           
·         Prolifération des lymphocytes et formation de clones de lymphocytes T dans la partie externe du cortex : grandes cellules blastiques en division accolés à la membrane plasmique des cellules réticulo épithéliales nourricières ;
o   Cortex superficiel : lymphocytes qui expriment CD44 et CD25 mais sont CD3-, CD4- et CD8-.

·         Maturation et différenciation des thymocytes au fur et à mesure que les lymphocytes migrent vers la profondeur (cortex profond) :
o Apparition de récepteurs membranaires notamment CD4 et CD8 -> cellules doublement marquées
o   Acquisition des molécules de surface du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH)
o   Acquisition de récepteurs servant à reconnaître les antigènes (TCR)

·         Migration vers la jonction cortico-médullaire :
o   Sélection positive -> seulement les lymphocytes T capables de reconnaître les molécules étrangères
o   Sélection négative -> élimination des lymphocytes T qui pourraient reconnaître les molécules du soi
o   2% des lymphocytes passent dans la médullaire et quittent le thymus vers la circulation générale

·         Différentiation au niveau de la médullaire : thymocytes moins nombreux, de petite taille et cellules réticulaires plus grandes.
o   Lymphocytes deviennent CD4 ou CD8
o   Sont situés au contact des macrophages, des cellules dendritiques et des cellules épithéliales

·         Passage des thymocytes matures dans la circulation sanguine à travers la paroi des veinules de la jonction cortico médullaire.

IV. Évolution du thymus


• Il pèse 15 g à la naissance puis 30 g à la puberté, 15 g à 60 ans.
• Amincissement de la corticale avec une déplétion lymphocytaire.
• Épaississement de la médullaire avec de volumineux corpuscules de Hassall.
• Importante infiltration adipeuse.

                                                                                                                                                                    #ETL_Blog_Team
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Voici un lien qui vous permet de consulter et télécharger une présentation PowerPoint sur ce sujet, qui peut vous aider dans vos propres travaux :

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Documentation :
·         http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/thymus
· http://campus.cerimes.fr/histologie-et-embryologie-medicales/enseignement/histologie12/site/html/2.htmlDr. Chantal KOHLER Mise à jour : 01/07/2012 - Mentions légales - © 2010-2011 UMVF - Université Médicale Virtuelle Francophone
Dr R GHALAMOUN-SLAIMI  , FACULTE DE MEDECINE D'ORAN, SERVICE d'HISTOLOGIE-EMBRYOLOGIE Année Universitaire : 2011-2012.

Les Herpes Virus Humain



      Dans la familles des HERPESVIRIDAE, les virus ont été classés en 3 sous-familles sur la base de leurs propriétés biologiques :

  •          Alphaherpesviridae : cette sous-famille comprend des virus qui peuvent se répliquer et diffuser rapidement sur de nombreux systémes cellulaires en provoquant une lyse cellulaire importante et qui peuve Simplexvirus et Varicellovirus :

Simplexvirus :              Herpesvirus simplex type 1                HSV 1
                                              Herpesvirus simplex type 2               HSV2

Varicellovirus :             Virus de la varicelle et duZona         VVZ

  •          Betaherpesviridae : cette sous-famille comprend des virus qui ne peuvent se répliquer que sur un nombre restreint de systèmes cellulaire et dont la diffusion est lente en culture cellulaire. Ces virus n’occasionnent qu’une faible lyse cellulaire et peuvent établir une infection latente dans les glandes sécrétoires, le systéme lymphoréticulaire, les riens et quelques autres tissus.
            Elle contient le genre cytomegalovirus et le genre Roseolovirus :

Cytomegalovirus :         cutomégalovirus                        CMH

Roseolovirus :                 Herpesvirus hominis 6             HHV6
                                                Herpesvirus hominis 7             HHV7

  •          Gammaherpesviridae : cette sous-famille comprend des virus qui se répliquent in vitro sur des cellules lymphoblastoides et sont spécifiques de lymphocytes T ou B dans lesquels il peuvent induire des infections latentes ou lytiques
         Elle contient le genre lymphocryptovirus et le genre Rhadinovirus :

Lymphocryptovirus :     virus d’epstein-barr               EBV

Rhadinovirus :                   Herpesvirus hominis 8          HHV


LA structure du virus est commune à tous les herpesvirus :

  •          Enveloppé, donc fragile ( détruit par l’éther), 
  •          Capside icosaédrique : 162 capsoméres,
  •      Diamétre : 100 nm
  •          Core = nucléocapside : ADN bicaténaire 
  •         Péplos = présente         


           

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