Les levures

Généralité :



Mode de reproduction : 

Reproduction asexuée : de nombreuses levures se multiplient par bourgeonnement.

La reproduction sexuée n'existe que lorsque les levures se retrouvent dans des conditions très défavorables de milieu. 

Selon le mode de reproduction sexuée, on distingue les levures ascomycètes ou levures vraies (Saccharomyces, Kluyveromyces, Pichia, Hansenula), les levures basidiomycètes (Sporobolomyces) et les levures imparfaites ou fungi imperfecti.


Hémiascomycètes classe des Ascomycotina caractérisée par des asques libres :


Il existe au moins 300 espèces d'hémiascomycètes.

Ces organismes ne forment pas de structures de fructification et la plupart sont des levures qui se divisent par bourgeonnement. Cependant, elles peuvent produire des pseudohyphes dans certaines conditions.

L'espèce la plus célèbre de ce groupe est bien évidemment Saccharomyces cerevisiae ou levure de boulanger ou de bière ! C'est la cellule eucaryote sur laquelle on connaît "le plus de choses".






Candida

Dans ce groupe, on trouve aussi les Candida contenant une dizaine d=’espèces de pathogènes opportunistes de l’homme. Ces Candida causent des infections cutanées ou systèmiques transmissibles.


L'espèce actuellement la plus importante est Candida albicans qui est le champignon pathogène de l'homme le plus répandu. Outre des levures, elles produisent des pseudohyphes ou des hyphes assez efficacement. Elle peuvent aussi former des chlamydospores (des spores qui se forment à l'extrémité des hyphes.






S. pombe diffère de la levure de brasserie et de boulangerie, S. cerevisiae, non seulement par la forme des cellules, allongées et cylindriques, mais aussi par de nombreuses autres caractéristiques biologiques (mode de division, enzymes produites).

Si S. cerevisiae est l'un des organismes modèles parmi les plus utilisés en génétique et le premier eucaryote dont le génome complet fut séquencé (en 1996), S. pombe est également devenu un organisme modèle pour les biologistes et est utilisé notamment pour élucider les mécanismes de contrôle du cycle cellulaire.


S. pombe est appelée aussi levure fissipare. En effet, contrairement à S. cerevisiae, elle ne se multiplie pas par bourgeonnement mais par fission transversale comme on peut l’observer sur le cliché ci-dessous montrant des cellules de S. pombe colorées par le bleu de méthylène et photographiées au microscope à différents stades du cycle cellulaire.



S. pombe descend des Archaeascomycètes, une branche ancienne des champignons ascomycètes qui s’est séparée de celles des Hémiascomycètes (S. cerevisiae) et des Euascomycètes (Neurospora, Aspergillus) il y a environ un milliard d’années.

La séparation des lignées de S. pombe, de S. cerevisiae et de la lignée dont descend l’homme remonte à peu près à la même époque.

Or, malgré ces centaines de millions d'années d'évolution indépendante, des gènes clés pour la vie de la cellule, en particulier des gènes impliqués dans le contrôle du cycle cellulaire, se sont transmis au cours des générations sans modification majeure.


Les gènes qui traversent des centaines de millions d'années d'évolution sans accumuler beaucoup de mutations correspondent généralement à des protéines stratégiques dont les modifications sont incompatibles avec la vie des cellules.

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